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Lion nain.

















J'attendais ce jour avec impatience, nos retrouvailles imparfaites, bercées de regards vaguement timorés.

Maps - Chemeleon

Il m'aura fallut 2 ans pour apprécier la pop pétillante de James Chapman, mais le résultat est là : Chemeleon me retourne l'esprit.
 
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Jour de colère.



Tu la sens, la beauté ?
 
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Dye It Blonde.



Tout à l'heure un mec monte dans le bus, genre bonhomme de banlieue en jogging, casquettes, lunettes de soleil alors qu'il fait nuit et que le bus est bondé mais on s'en fout parce qu'on adore le body contact. Je me retrouve alors derrière ce mec en position levrette acrobatique avec vue offerte sur son épaule et son téléphone portable, un vieux truc avec des vraies touches même pas tactiles. Il n'écrivait même pas en T9, ha ça non. "vazy mwa jme fais une tainture blonde bientot jte jure".
J'ai naturellement rigolé bien fort, il s'est retourné et m'a rétorqué un "tssss". Une sorte de signale sonore animalier synonyme de vas-te-faire-cuire-ta-propre-merde. Il a cru que je rigolais à cause de la page 13 du Monde dans ma main droite sur l'incarcération illégale des sans-papiers mais il ne se doutait pas que par-dessus son épaule, j'assistais à un excellent livestream 3D  bourré de punchlines de la connerie humaine. Il a continué à écrire d'autres trucs cons mais je ne leakerai pas.

Il était quasi-chauve et les seuls cheveux rescapés à teindre étaient son monosourcil.

Sinon dans les oreilles j'avais ça : Hyphen Hyphen. Un excellent jeune groupe niçois plutôt précoce et aussi bon qu'un club sandwich après une partie de Scrabble. Instruments maîtrisés, rythmiques en feu et voix me rappelant 10% de Natasha Khan et 15% de Beth Ditto : musique compte triple.

Hyphen Hyphen - Chewbacca I'm Your Mother by Ping Pong
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Lundi matin à Monongah, WV.


Ces derniers temps mes petits camarades ont fait plein d'articles de très bonne facture pendant que j'étais de mon côté un peu trop occupée à être en hiatus avec la vie. Ceci dit, être en hiatus avec la vie c'est pas mal, ça laisse plein de temps pour rattraper son retard et écouter longuement des trucs un peu sales parfaits pour réfléchir au sens profond de l'existence. Exemple Weekend. Des Californiens dont le merveilleux premier album (Sports) est sorti en fin d'année, mais dont ce clip s'accorde parfaitement au retour des beaux jours. C'est bruitiste, mais juste ce qu'il faut.

Weekend - Monday Morning/Monongah, WV

Le truc bien c'est de boire une ou deux bières de trop puis de t'allonger avec cet album un peu trop fort dans les oreilles en attendant une inévitable insolation. Dernièrement je crois que c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour parvenir à me sentir parfaitement mal, et vous m'en direz des nouvelles.
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Maladresse juvénile.



Je ne ne vais que dans une seule boîte de nuit.
Dans mon imaginaire, ça a toujours été l'antithèse d'un concert, où le public est plus important que la musique, simple habillage sonore d'une scène nocturne où chacun se perd dans un flux continu d'anonymats. Des garçons animaux, des infrabasses gerbantes, des filles dévergondées, des raisons qui se perdent. J'assimile ce lieu à un grand forum de la lie humaine, où le mec avec sa voiture tunée et sa casquette quart-vissée sur crâne rasé à l'effigie de son code postal part danser sur ce que l'on peut donner de plus horrible dans la musique électronique. 
À vrai dire je ne m'y connais pas et je me trompe sûrement, je le sais, je l'imagine, mais je crois que ce n'est pas un manque dans ma vie même si ça pourrait s'apparenter à du snobisme.
Je m'en fous, pourquoi aller en boîte de nuit quand on à ça? Ou ça :

Metropol by Christoph Andersson
(via pouledor)

La seule boîte de nuit que j'ai fréquentée de ma vie se trouve dans ma chambre et on y est seul, sans artifices, sueurs, ni lumières épileptiques. J'y retourne presque tous les jours et ça me suffit amplement pour ne pas désirer en visiter d'autres.