Les murs de gabardine.
Je ne sais pas si c'est par misogynie, virilité ou simple haine de la tarlouze versant dans la sensiblerie, mais j'ai jamais vraiment aimé les comédies romantiques. Et puisque j’ai jamais été très chanceux dans ma vie, en France on a une longue tradition de ce cinéma d’amour. On vit dans une espèce de penchant malsain pour ces amourettes que les passionnés bénissent d’un coup de langue bien placé avant de se pencher en avant pour recevoir la carotte du foutage de gueule romantique. Une enculade bien épaisse à 10 euros, certes, mais pour sublimer la poésie de Cupidon rien n’est trop beaux, surtout pas nos fions bercés de mièvrerie depuis la plus tendre enfance. Faut dire qu’on a été conditionné par l’élite cinemato-sensible pour se pâmer devant la revanche des moches qui choppent les meufs bonnes après moultes péripéties burlesque à tendances graveleuses, ainsi qu’à encenser ces longues séquences où la vie simple est magnifiée à coup de muscadet et d’espadrilles mal portées. Et quand je dis « on » je veux dire « vous » car moi je n’ai jamais rien aimé à part l’amateur porn.
Mais depuis cette époque j’ai quelque peu grandis, j’ai arrêté la vodka et j’ai acheté de la vaseline pour mieux faire passer le suppositoire de l’amour entre mes fesses. Désormais la sodomie de l’affectif est acceptée et accueillie avec un plaisir non-dissimulé.
Tout ça pour dire que j’ai bien aimé Les Petits Mouchoirs.
Walls – Gaberdine
Une pop mentale et contemplative aux vertues rassérénantes.
1 commentaires:
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